Clairs-obscurs, reflets, rehauts, ombres portées, scintillements, silhouettes, solarisations, projections… "Je ne vois que le soleil" déploie son propos autour d’œuvres de la collection du musée et d’œuvres en provenance de collections particulières.
Au fil des siècles, les artistes progressent dans la compréhension des phénomènes lumineux et dans leur représentation. Ils disposent d'un arsenal esthétique toujours plus étendu au service de leur vision du monde. Ainsi, l’artiste est toujours en régie, distribuant ombres et lumières, du ténébrisme du XVIIe siècle où les disciples de Caravage et de Rembrandt font de la lumière un événement dans un monde noyé dans l’obscurité, à l’impressionnisme où les effets de plein jour transfusent la couleur jusqu’au plus profond des ombres, de la lumière immanente des fonds d’or du Moyen-Age aux sources directes de lumière artificielle utilisées en diffusion ou en projection dès les années 1960.
Œuvres, entre autres, d’A. Anker, E. Biéler, F. Bocion, Ch. Boltanski, M. Borgeaud,
E. David, M. Denis, A.L.R. Ducros, M. François, Th. Géricault, G. Giacometti, Ch. Gleyre,
Th. Huber, F. Hodler, A. Huck, R. Ireland, O. Kokoschka, F. Morellet, J. Otth, P. Picasso,
A. L. Pitteloud, Cl. Renna, J. Sablet, J.-P. Saint-Ours, J. Scheurer, P. Soulages, F. Vallotton,
Rembrandt H. van Rijn, M. Verjux, E. Vuillard